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NOTRE HISTOIRE

Le coven fi.gure est né, fin 2022, d’une volonté de promouvoir un espace où chaque membre peut s’épanouir, se développer professionnellement et s’affirmer dans le paysage artistique. Le collectif a pour mission de créer un espace de création inclusif, conscient et durable. Une démarche écoféministe s’incarne dans les oeuvres, qui interrogent la place des femmes, la nature et les structures sociétales, afin de célébrer des récits porteurs de valeurs écologiques et féministes.

 

Depuis sa fondation, Fi.Gure Coven a organisé deux expositions collectives. Fi.Gure coven vise, à travers chaque exposition, à inviter le public à interroger les mythes, les symboles et les structures qui façonnent notre compréhension de l’environnement et de notre société. En 2024, Fi.Gure obtient la bourse «Un Futur pour la Culture» de la Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est dans cette optique que le projet «Révéler la sorcière qui est en vous» a vu le jour. Ce projet a été développé en collaboration avec "Vie Féminine", un groupement féministe pour les femmes de tous horizons et de militantisme contre les violences et discrimination sexistes. La collaboration a constitué en une série d'ateliers artistiques durant l'été et a une exposition des produits de ces ateliers à la fin de l'année 2024.

 

Fi.Gure Coven s’unit pour célébrer la puissance de la création collective. Le coven s’engage à affirmer la place des femmes dans l’art et à promouvoir un monde plus juste, durable et solidaire.

Pourquoi un coven ?

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Nous nous définissons en tant que coven artistique et non comme collectif artistique. Ce choix se porte dans la notion plus subversive du mot coven, puisque celui-ci dénomme une « réunion de sorcières ».

 

La sorcière est un archétype bien connu de notre culture et le Féminisme se l’est réapproprié ces dernières années pour illustrer la Femme libre, forte, savante, proche de la Terre et surtout Sœur des autres femmes. C’est dans cet esprit de sororité, d’écologie et d’aide à la réalisation que fi.gure se donne le nom de coven artistique.

Hans Baldung Grien, The Witches, 1510.

La thématique de l'écoféminisme

L’écoféminisme : une pensée plurielle et engagée

L’écoféminisme, contraction des mots « écologie » et « féminisme », est né dans les années 1970. Il dénonce à la fois la domination des femmes par les hommes et l’exploitation de la nature.

En France, Françoise d’Eaubonne est une figure pionnière du mouvement. Dès 1972, elle affirme que l’égalité entre les sexes est une condition essentielle à une transformation radicale de la société :

« Ensuite, et ensuite seulement pourra être envisagée une société de démocratie directe, objectif toujours visé et toujours perdu par les révolutions qui ignorent la ‘moitié du ciel’… et la totalité de l’environnement. »

Le courant a été amplifié par des féministes anglo-saxonnes, comme Ynestra King et le groupe Women for Life on Earth, qui, en 1980, ont marqué les esprits en encerclant le Pentagone avec 2 000 femmes pour protester contre les armes nucléaires.

L’écoféminisme prend plusieurs formes :

  • Politique, comme outil de revendication sociale.

  • Spirituel, en remettant en question les religions patriarcales au profit de croyances non hiérarchiques, valorisant une divinité immanente et asexuée.

Son actualité est ravivée par la prise de conscience écologique et les luttes féministes récentes, comme le mouvement #MeToo.

Contrairement à d'autres idéologies, l’écoféminisme ne propose pas un modèle politique unique, mais cherche à faire converger luttes écologiques et féministes.

À lire :

  • Le féminisme ou la mort – Françoise d’Eaubonne, 1972

  • RECLAIM, recueil de textes écoféministes – Emilie Hache, 2016

  • Feminism and Ecology – Mary Mellor, 1997

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