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Joëlle Evita 

Issue d’un métissage de cultures très différentes, née d’une mère danoise et d’un géniteur ivoirien, Joëlle Évita a été élevée par un père Martiniquais. Ces racines portent en elle une forte charge symbolique : « J’ai été élevée à travers des symboles très forts ; avec ma mère issue d’un pays colonisateur, mon géniteur africain étudiant boursier en droits à Paris et mon père adoptif petit fils de l’histoire de l’esclavage au Antilles Françaises ».

 

A l’instar d’artistes dont l’origine est liée, d’une manière ou d’une autre, au contexte (post)colonial, Joëlle parle beaucoup de la notion de mémoire. Dans les années 1980, elle a côtoyé le monde des chevaux qu’elle considère comme une forme d’art en soi : « J’ai toujours baigné dans l’art mais sous des expressions diverses. J’ai communié dans l’art équestre pendant 30 ans, et maintenant je communique avec l’écriture et la peinture ».


Tout juste installée à Bruxelles, Joëlle découvre la scène artistique belge. Après l’Académie des Arts de Braine-l’Alleud, elle est diplômée de l’école des Arts d’Uccle où elle trouve une véritable liberté artistique. C’est en 2008 qu’elle devient artiste professionnelle.


Lorsqu’elle s’exprime sur sa vocation d’artiste, Joëlle évoque à plusieurs reprises la spiritualité au sens large :

« Être artiste, ce n’est pas seulement dessiner ou sculpter, non. C’est un regard, une spiritualité intérieure qui se réveille par rapport à soi et aux autres. C’est ça l’artiste ».

Vous pouvez accédez à son site internet ici

Démarche artistique

Voyage d'une ombre noire, histoire d'ombre et de lumière.

L'ombre noire est la partie d'une âme qui ne se conait pas et s'ignore sur le chemin de son existence. 

Sa lumière chante, elle chante pour la faire danser, ignorante malgré-elle son propre désarroi, de cette partie intime et sombre d'elle-même qui s'éloigne pas à pas du bonheur d'exister. La vie lui présente une épreuve pour apprendre pour se comprendre et à s'aimer dans son reflet..

Le voyage de son ombre noire se veut métaphore d'une étape de l'histoire d'une femme, qui après avoir rêvé de se réaliser dans l'idéal de la jouissance d'un autre, se confronte au vide de son existence que sa lumière reviendra illuminer pour coninuer à avancer.

Les mots de mes textes et ma création artistique sont métaphores d'une histoire qui me relie à l'histoire du monde. Une histoire qui se relie à ce tout monde, cette nature dont les hommes et les femmes sont issus, les relations vécues au fil d'un temps qui ont positionné la femme et le rapport humain dans un rapport de division, de genre et de race. La rennaissance arborescente par la forme picturale et l'écriture.

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